Quand je dis aimer voyager seul je suis toujours étonné par les réactions autour de moi. Certains semblent surpris, d’autres déroutés, quelques uns sont presque admiratifs. Bref, la simple notion de voyage seul à tendance à faire réagir, positivement ou non. J’aime voyager avec des amis ou avec de la famille mais de temps en temps (ou un peu plus souvent que ça), je prends énormément de plaisir à partir explorer le monde en solitaire. Mais pourquoi ?

Mon premier voyage en solitaire doit dater de mes années universitaires. Un défi à l’époque puisque j’étais toujours resté dans une certaine zone de confort : famille, amis, etc. J’étais déjà parti en solo en Espagne quelques années plus tôt mais pour retrouver du monde que je connaissais, c’est donc assez différent. Ma première expérience de voyage seul m’a permis d’être totalement libre, de faire énormément de rencontres et d’en apprendre un peu plus sur moi-même.

La liberté

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Voyager seul c’est avant tout une liberté, le plaisir de pouvoir aller où on veut quand on veut. Quand on voyage avec des amis ou en groupe, il faut d’abord définir une date et donc trouver un moment où tout le monde est disponible. C’est assez souvent une galère. Finalement, les dates communes se trouvent souvent être en périodes de vacances scolaires où tout coûte plus cher. Mais c’est aussi la liberté de visiter tel ou tel lieu sans avoir à faire de compromis. Il y a toujours un monument, un restaurant ou un endroit où certains ont envie d’aller sans que ce ne soit le cas de tout le monde, c’est tout à fait normal !

Quand on voyage seul on est libre de choisir où on va, quand on y va et combien de temps on y reste.

Les rencontres

Les rencontres sont, pour moi, le plus gros avantage du voyage en solitaire. Lorsqu’on voyage en groupe, avec des amis ou de la famille, on a tendance à se reposer sur ce cercle existant et on va, par conséquent, moins vers les autres.

En solitaire, j’ai tendance à croire qu’on s’ouvre plus sur le monde, sur les autres. On discute plus facilement avec des inconnus qu’on rencontrerait en auberge de jeunesse, dans un restaurant ou dans un bar. C’est à la fois plus facile et presque nécessaire pour combattre la “solitude”.

Je me suis parfois retrouvé dans des situations assez surprenantes. J’ai été invité à l’Arena México à regarder de la lucha libre par un jeune médecin mexicain que j’avais rencontré 10 minutes plus tôt dans une auberge de jeunesse. J’ai mangé à la table d’inconnus en leur demandant ce qu’ils mangeaient dans des restaurants. Et les situations comme celles-ci sont très nombreuses.

Apprendre à se connaître

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Au cours de mes différents voyages en solitaire, j’en ai appris beaucoup sur moi-même. Ce type d’aventures vous force à relever des défis, à surpasser vos limites et vous découvrez que vous êtes capables de choses que vous n’auriez même pas pu imaginer par le passé. Vous vous placez dans une position de “danger” (avec des gros guillemets). Vous ne parlez peut être pas la langue du pays dans lequel vous êtes et en plus de ça vous êtes seul, à vous de vous surpasser. C’est une manière de lutter, d’apprendre, de s’écouter et de se faire un peu plus confiance.

Mais c’est aussi l’occasion de se poser, de réfléchir et de prendre du temps pour soi. On se coupe du quotidien, des problèmes, de la routine et de tout ce qui nous entoure pour se focaliser sur deux choses : le monde et soi-même.

8 commentaires

    1. Je pense que dans un pays vraiment différent du notre peut être super chouette. Je te recommanderais l’Amérique latine ou l’Asie. Après, tous les voyages sont chouettes, même sans aller à l’autre bout du monde ! 🙂

  1. Je pense qu’il faut une véritable âme d’aventurier pour voyager seul.
    Tout ce que tu écris est très vrai. Au delà de la découverte d’autres contrées c’est sur soi même que l’on doit en apprendre le plus.

  2. Oui, je suis certaine que cela t’a apporté beaucoup et je t’admire ! Moi qui ai pas mal voyagé, quand je suis partie seule, c’était dans des villages de vacances. Pour les destinations lointaines (Asie, Amérique, Afrique), je n’ai pas eu le goût du risque comme toi, mais je n’avais pas ton âge non plus…

    1. Il y a plein de manières d’explorer le monde. L’important est de le faire dans les conditions qu’on juge les meilleures pour soi-même. 😉

  3. J’ai rarement voyagé seule, en général je voyage à deux avec le chéri. Mais j’aime les balades seules, j’aime découvrir seule. L’an dernier, je suis allée au Sziget festival à Budapest à moitié seule : j’ai fait le trajet seule en car, dans lequel j’ai bien sûr rencontré plein de gens, 33h de route ça aide ! Ensuite j’ai passé les 2 premiers jours seule, une amie m’a rejoint et j’ai terminé un jour et demi seule à nouveau. J’ai beaucoup aimé les moments où j’étais seule, car je pouvais vraiment faire ce que je voulais, comme je voulais, voir les concerts que je voulais… Cette année j’y suis retournée avec mon copain, en car on n’a rencontré personne puisqu’on était entre nous, ensuite sur place, on a retrouvé la même amie une fois encore et là je me suis souvent sentie frustrée de devoir suivre le groupe. Si bien qu’à un moment j’ai saturé et je suis partie de mon côté voir des concerts seule !
    Partir à plusieurs c’est tellement de contraintes, surtout quand certains sont difficiles…

    1. Merci pour ton chouette commentaire.
      Yes, je suis d’accord avec toi. Le tout étant de trouver un équilibre. C’est super sympa de partir avec des potes, de la famille, etc. Mais de temps en temps être totalement seul, face à soi-même et au monde… c’est une toute autre expérience. Comme tu le dis, on fait ce qu’on veut quand on veut, on a beaucoup moins de contraintes !

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